Objectifs
Les erreurs de positionnement les plus importantes en bande L sont liées à l’ionosphère. Leur élimination est un problème important pour les applications GNSS.
L’erreur du premier ordre peut atteindre quelques mètres. Elle varie comme l’inverse du carré de la fréquence. Elle est fonction du contenu électronique total (TEC) mesuré sur le trajet récepteur – satellite. L’objectif du projet ESA / ESTEC : SIPIC était l’évaluation de ces erreurs ionosphériques (biais et scintillations) pour des systèmes fonctionnant en bande C ou multifréquences bande L et bande C.
Erreurs Ionosphériques
Les figures ci-dessous montrent les erreurs du premier et du second ordre puis en utilisant des combinaisons entre des fréquences en bande L et en bande C. Ces figures correspondent à l’année 2002, proche du pic d’activité solaire. Elles ont été obtenues à l’aide de profils ionosphériques obtenus par occultation à l’aide du satellite CHAMP.
Bien que les corrections soient appliquées aux systèmes bi-fréquences GPS, les corrections bi-fréquences peuvent être utilisées pour la bande C. Toutefois les erreurs obtenues dans ce cas sont très faibles et ne se justifient que pour de faibles angles d’élévation ou l’occurrence d’orages magnétiques.
La solution la plus adéquate serait un service bi-fréquence bande L utilisant la bande C pour améliorer la robustesse du système en présence de scintillations. En raison des bonnes performances en bande C, il est ainsi possible d’avoir un système bande étroite en bande L.
Scintillations Bande C
Les scintillations en bande C correspondent au cas de faibles scintillations. Les figures ci-dessous montrent une comparaison entre les effets bande L et bande C. Elles ont été obtenues avec le modèle GISM. Dans le cas de faibles fluctuations, des développements analytiques sont possibles (approximation de Rytov) et la cohérence des résultats fournis par le modèle a été vérifiée.
Partenaires :